Nos jours heureux - l'hiver à pas de velours en décembre

En décembre, j'ai eu l'impression de plonger dans un hiver infini. Le bonheur s'est fait rare et l'épuisement s'est installé.


- mais, il y a eu quelques flocons, des bourrasques et des rafales, des averses soudaines et denses, la nuit tard et la nuit tôt. Et moi, j'aime ! J'aime les tempêtes quand la maison tremble et vibre, que le vent s'infiltre et qu'il faut que je m'accroche à Amaury pour atteindre la plage au Crotoy. J'aime quand les éléments nous rappellent l'humilité. Quand être dehors, c'est être seul au monde et admirer la formidable aisance avec laquelle les oiseaux se laissent porter.

- en décembre, il y a eu des coups très durs au boulot. Et un déferlement de bienveillance aussi. Et mes amours qui ont eu mille attentions pour moi.


-en décembre, il y a eu quelques modestes bricolages pour préparer Noël.

-en décembre, il y a eu des cadeaux qui ont du sens. Des symboliques et des matériels. Des cadeaux réfléchis, qui m'ont dit l'intention de ceux qui les avaient conçus, cherchés, enveloppés, envoyés pour moi. Pour nous.

- en décembre, plus encore que les autres mois, il y a eu le délice de rentrer à la maison. D'y retrouver mes amours. Même au milieu des hurlements, coups de pied sournois, tirage de cheveux et balles de Nerf sifflantes. Le bonheur et la gratitude d'avoir un chez-moi stable et sécurisant. le bonheur qui nous oblige aussi.

-en décembre, j'ai décidé de prendre des vacances fin février. Et de partir, seule avec mes fils, une semaine à Bruxelles.

-en décembre, il y a eu le geste merveilleux de Stéphanie et de son mari qui nous ont proposé leur maison de Salzbourg. Mais ça, je vous en reparle bientôt!






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