Réparer, ça fait du bien, un article de Catherine Dumonteil-Kremer dans PEPS magazine, le magazine de la parentalité positive

Un article fort intéressant, qui ouvre plein de persepctives, à retrouver dans son intégralité dans le numéro 7 du magazine PEPS.


"Plutôt que de considérer ses enfants comme des invités de marque, ce que l'on entend parfois, j'aime les considérer comme des invités qu'on aime et qui nous aime.
L'image de l'enfant comme invité m'a souvent poussée à être plus aimants, à faire évoluer ma réaction au moment de la maladresse. Pour les plus jeunes, je pense que réparer la maladresse avec le sourire est un signe de solidarité. Il est toujours possible de leur demander de l'aide.
les enfants aident en fonction de leur développement et de leur désir de faire, qui est souvent très important. Pendant un moment, quand ils essaient de nettoyer, le résultat est souvent pire que la maladresse initiale. Notre rôle est de les encourager car ils essaient de réparer.
La plupart du temps, les enfants ne font pas de bêtises. leurs actions sont des messages à décrypter ou des expériences qui prennent un tour inattendu. Au fur et à mesure que l'enfant grandit, la réparation devient envisageable et constructive.
Quand l'enfant se sent respecté et aimé, il propose de réparer de lui-même..
Je pense qu'il ne faut pas contraindre l'enfant à faire des excuses, qu'il faut lui laisser le temps de réfléchir à une réparation. C'est quand il se sent prêt qu'il la propose puis la met en oeuvre. La réparation permet à chacun de se sentir mieux ; c'est une démarche qui est plus longue, plus complexe et aussi plus riche que les excuses.
Réparer donne un sentiment de puissance. "

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